L’ILLUSION DE L’ÉCRITURE WEB
Rien de neuf depuis Gutenberg.
Sauf le papier supplanté par l’écran.
Dernièrement, nous avons reçu un « parizzien » comme on dit ici, pour un coaching d’écriture web.
Il souhaitait rencontrer un mentor pour être sûr d’acquérir les règles spécifiques à ce genre d’écriture hypertextuelle.
Il a fallu presque une demi-journée pour lui faire admettre que,
contrairement à ce qu’affirment certains « spécialistes », l’écriture Web n’est pas une nouvelle façon d’écrire,
mais plus justement une nouvelle manière de présenter et performer son texte.
Cela, en tenant compte, primo, des possibilités offertes par les hyperliens, le son, la vidéo et les images.
Secundo, des contraintes d’espace de l’écran et des comportements des lecteurs qui préfèrent lire des chapitres courts.
Notez que pour une lecture à l’écran, il est conseillé de réduire son contenu de 50 % de l’impression papier.
On se contente généralement d’une syntaxe sobre : sujet, verbe, complément, et bien sûr de phrases courtes.
Dix à douze mots par phrase, dans l’idéal.
Si les mots de ces phrases sont courts (2 à 3 syllabes) c’est mieux.
Et si ces mots sont compréhensibles par tout le monde, c’est parfait.
Restent deux choses primordiales, le style et le ton.
Cela, c’est mon savoir-faire !
Il ne tient qu’à vous d’en profiter